août 2009 |
TREPORT OU BAVE LA MER | |
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quartier des cordiers | |
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VICTOR
HUGO |
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Le Tréport, 6 août 1835 " Le soir, je suis venu au Tréport, ne pouvant me résigner à coucher si près de la mer sans l’avoir à la semelle de mes souliers. Je suis content en ce moment, elle vient baver sur ma croisée. [...] Je me suis promené toute la soirée sur la falaise. Oh ! c’est là qu’on se sent des frémissements d’aile. Si je n’avais pas un pied à Paris, je m’élancerais. "
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Le Tréport, 6 septembre 1837 " Je n’ai pu résister au Tréport. J’en étais trop près. Il m’attirait trop violemment, m’y voici. J’y suis arrivé cette fois à marée basse. C’est toujours un lieu ravissant. Le Tréport avec sa vieille église, sa vieille croix de pierre et son vieux port où fourmillent les bâteaux pêcheurs [...] Un lieu pour le plaisir des yeux (Fontenelle). Le Tréport, 12 septembre 1849 " Arrivé au Tréport à 6 heures. Descendu ou plutôt monté à l’hôtel de la ville de Calais, la même où je logeai en 1835 [...]
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l'écluse | |
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mers les bains | |
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Le Tréport, 13 août 1849 " La mer était admirable au Tréport, la même mer que lorsque je la vis pour la première fois il y a quatorze ans : la mer moutonnante. Immensi tremor oceani. D’immenses panaches blancs jetés sur les flots. [...] Une bourgeoise venue de Paris ne voulait pas laisser sa fille âgée de sept ans jouer en se baignant avec la fille d’un pêcheur de cinq ans. Hélàs ! où les petits enfants sont-ils égaux, si ce n’est devant l’océan et devant Dieu ! "
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bois de cise | |
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