Ecrit
en
1982
à
Rennes,
et
récrit
au
printemps
2003,
ce
monologue
télescopique
se
détend
en
trois
lectures.
C’est
d'abord
l’histoire
d’un
homme
que
la
société
a
broyé.
Réduit
à
sa
plus
simple
expression,
il
cherche
à
reconstituer
sa
vie
passée,
entraînant
le
lecteur
dans
les
méandres
de
sa
mémoire
sans
matière.
C’est
aussi
une
méditation
philosophique
sur
le
rôle
de
la
conscience
-
la
chambre
théâtre
et
témoin
des
faits
-,
et
sur
l’hypothèse
de
l’âme
qui
en
découle.
C’est
enfin
l’histoire
du
livre
lui-même
en
train
de
s’écrire
sous
la
volonté
de
l’auteur
et
en
dehors,
en
deçà
et
au-delà.
Rédigé
dans
le
style
d’un
roman
policier
ou
du
Discours
de
la
Méthode,
la
chambre
aux
oiseaux
noirs
procède
d’une
littérature
" paradoxale ",
comme
on
le
dit
du
sommeil..