[...]
" Après
cela,
avec
nos
mains
de
niaise
philanthropie,
nous
sommes
trop
bonasses
dans
nos
actes
d énergie
[...].
Qui
veut
la
fin
veut
les
moyens.
-
selon
moi,
toutes
les
populations
qui
n’acceptent
pas
nos
conditions
doivent
être
rasées,
tout
doit
être
pris,
saccagé,
sans
distinction
d’âge
ni
de
sexe ;
l’herbe
ne
doit
plus
pousser
où
l’armée
française
a
mis
le
pied.
Si
nos
tendres
cœurs
saignent
d’anéantir
tout
ce
qui
résiste,
entassez
hommes,
femmes
et
enfants
sur
des
bâtiments
de
l’Etat,
et
expédiez-moi
tout
cela
aux
îles
Marquises
ou
ailleurs.
Tuez
ou
exportez
ainsi
quelques
tribus,
et
je
vous
réponds
que
les
autres
se
défendront
contre
ce
fantôme
[Abd
el-Kader]
qui
les
terrifie.
Chaque
fois
qu’un
chef
de
tribu
a
trahi
ou
n’a
pas
agi
avec
vigueur,
tous
les
hommes
de
la
tribu
doivent
être
tués,
le
reste
exporté.
Les
tribus
doivent
nourrir
l’armée
lorsqu’elle
voyage,
et,
si
les
vivres
n’arrivent
pas
à
point
donné,
razzia
pour
la
première
fois,
mort
et
exportation
en
cas
de
récidive.
Si
je
me
laissais
aller
à
ma
verve
d’extermination,
je
vous
en
remplirais
quatre
pages.
Lorsque
les
peuplades
venues
d’Arabie
inondèrent
l’Afrique,
elles
ne
soumirent
les
Berbères
qu’en
employant
les
moyens
que
je
prône.
-
Agissons
donc
de
même,
si
nous
voulons
en
finir.
Mais
que
diraient
nos
philanthropes ?
ces
braves
gens
qui
passent
leur
vie
à
rechercher
les
moyens
d’améliorer
le
sort
des
assassins,
des
galériens,
de
toutes
les
canailles,
en
un
mot !
[...]
Le
rêve
auquel
je
reviens
tous
les
jours
est
celui-ci :
l’Afrique
nous
appartient
aujourd'hui. "
Mais
il
faut
encore
se
maintenir,
protéger,
châtier
les
tribus.
Et
pour
ce
but,
il
préconise
la
formation
d’un
corps
de
2000
jeunes
volontaires,
" un
corps
franc "
qu’il
commanderait.
" Eh
bien !
dans
deux
ans,
je
vous
promets
qu’il
ne
resterait
pas
un
Arabe
ayant
la
plus
légère
velléité
de
lever
le
nez,
à
cent
lieues
à
la
ronde ".